Biographie

Mon parcours

Le diagnostic

Beaucoup d’entre vous connaissez mon histoire. 

Durant les mois qui ont suivi la naissance de mon fils, ma thyroïde était si mal en point que j’ai dû commencer à prendre des hormones de synthèse (Synthroid) pour me remettre debout, comme je n’y arrivais pas seule. 

Et même si tout en moi refusait d’en prendre, j’étais au bord du gouffre et je n’avais plus le choix. Je n’avais pas du tout envie de prendre quelque médicament que ce soit, même anodin selon les médecins. J’étais persuadée qu’il existait des méthodes naturelles

J’ai donc plongé dans l’univers de la naturopathie, accompagnée de gens extraordinaires qui m’ont aidée et soutenue à chaque instant. Je suis si reconnaissante pour tous ces naturopathes et leur aide préciseuse! J’ai cherché partout des réponses à mes questions, j’ai lu, je me suis renseignée. Et aujourd’hui, je vais tellement bien! 

 

Chronologie

J’ai touché l’abysse de la fatigue. Croyez-moi. Pourtant,
aujourd’hui, je peux me permettre d’affirmer que je suis
une vraie boule d’énergie. Quiconque me connaît pourra
le confirmer. Si je vous présente mon histoire aujourd’hui, c’est
que je désire faire souffler le vent d’espoir
 : vous pouvez réussir vous aussi! Je suis exactement comme vous. Vous
êtes forte et puissante, et vous réussirez à retrouver votre
énergie!
 

Avant de commencer, laissez-moi vous mettre en contexte un peu :
avant de m’intéresser à ma glande thyroïde et à ma santé,
j’étais loin de me douter que mon corps essayait de me parler, à
travers des signaux et grâce à des symptômes très diversifiés
sans lien apparent les uns avec les autres, et certainement encore
moins avec ma thyroïde.

Vous allez constater, à la lecture de ce qui suit, que mon histoire,
dans l’ensemble, ressemble à la vôtre. Comme vous, je n’avais
pas d’énergie, et je me demandais comment c’était possible de
vivre ainsi.

Mon souhait le plus cher, c’est de vous montrer qu’il est tout à fait possible de retrouver votre énergie. Si je vous présente ce que j’ai vécu, c’est pour que vous puissiez faire des liens avec votre propre vie et vous inspirer de mon histoire pour modifier la vôtre et aller vers vos rêves. C’est possible! Tout est possible! Si j’en suis capable, vous l’êtes également!

L’enfance

Enfant, j’étais débordante d’énergie (peut-être trop? Il
faudrait poser la question à mes parents!). J’étais une jeune
très dynamique et très active, bref une enfant
 comme les autres. 

L’adolescence

C’est à 17 ans que, officiellement, pour la première fois, on m’a
dit que ma thyroïde présentait des signes de faiblesse. Même si ma
TSH n’avait pas encore tout à fait franchi le seuil pour me
médicamenter, le médecin souhaitait tout de même que je prenne des
hormones (Synthroid, ou T4 synthétique, l’équivalent du
Lévothyrox en Europe). J’ai refusé. Je n’y connaissais rien. À
l’époque, Internet n’existait pas, ou enfin si peu. Il m’était
difficile de me renseigner. Sauf que je refusais de prendre un
médicament pour le reste de mes jours. Surtout que, comme je l’ai
compris plus tard, mon corps était encore en plein changement
hormonal et que de modifier le cours des hormones était peut-être
hâtif
.

La frilosité

Replongeons un instant dans mon enfance. Car, mine de rien, je
présentais déjà des signes de faiblesse thyroïdienne. Par
exemple, dès ma naissance, j’avais très froid. Je suis née en
juin. Pourtant, en plein mois de juillet, il fallait me couvrir de
couvertures et m’emmailloter. Autrement, je me mettais à pleurer.
Au fil des ans, j’avais très souvent froid aux pieds et aux mains.
Je m’étais toujours dit que j’étais faite ainsi, que j’étais
frileuse, voilà tout, que ça faisait partie de moi, et que je
devais apprendre à vivre avec cette facette de moi. J’ai appris
plus tard que c’était là un signe flagrant de déséquilibre
thyroïdien. La santé des glandes surrénales joue aussi un rôle
prédominant dans la régulation de la température corporelle et, à
l’époque, j’étais loin de me douter du lien qui unissait la
glande thyroïde aux glandes surrénales
.

Les migraines

Très tôt, vers l’âge de 8 ou 9 ans, je me suis mise à faire des
migraines débilitantes, d’une force inouïe, qui m’empêchaient
de vivre une vie normale, tout d’abord parce qu’on a mis beaucoup
de temps à confirmer le diagnostic de migraines et que je n’ai pas
reçu de soins appropriés pendant un certain temps, jusqu’au jour
où un neurologue m’a prise au sérieux (les médecins me
trouvaient trop jeune pour souffrir de migraines!) et a confirmé que
je souffrais bel et bien de migraines et m’a proposé un traitement
adéquat. Malgré ce traitement, ça ne m’a pas empêchée de
souffrir plus tard, à l’adolescence, de migraines avec aura
encore plus invalidantes.

 

À ce moment-là, encore une fois, j’étais loin de soupçonner que
mes maux de tête avaient un lien direct avec ma santé intestinale,
qui à son tour influençait ma santé thyroïdienne! Aujourd’hui,
je ne souffre plus du tout de migraines. Disparues! Complètement!
J’ai mal à la tête occasionnellement, souvent en raison d’une
hydratation insuffisante.

Les allergies

Puis, tout à fait subitement, vers l’âge de 14 ans, je me suis
mise à souffrir d’allergies. Du jour au lendemain, je me suis mise
à faire des crises d’asthme, à éprouver des difficultés
respiratoires. Je marchais par exemple tranquillement avec une amie,
en plein mois d’août, et je faisais une crise d’asthme, sans
crier gare, sans déclencheur apparent. Ou je me mettais à éternuer
sans raison pendant plusieurs minutes, sans parvenir à m’arrêter.
Je n’avais pourtant jamais été allergique à rien auparavant.

 

Aujourd’hui, je comprends le lien entre les allergies et un système
immunitaire déficient. Après tout, la grande majorité des cas
d’hypothyroïdie renvoient à la version auto-immune de la maladie,
c’est-à-dire la thyroïdite de Hashimoto. Encore une fois, mon
corps m’envoyait des signaux de détresse, que j’étais incapable
de décoder à ce moment-là.

La santé mentale

À la puberté, les pensées suicidaires se sont immiscées dans ma vie.
Irrégulières, elles n’ont jamais été assez présentes pour que
je veuille sérieusement passer à l’acte. Toutefois, elles
témoignent d’un déséquilibre des neurotransmetteurs, ces
hormones créées pour la plupart dans l’intestin, responsables du
plaisir, du bonheur, de l’équilibre. Comme je l’ai appris
subséquemment, ma flore intestinale étant déséquilibrée, mon
corps ne possédait pas tous les matériaux de construction pour
produire en quantité suffisante les hormones dont il avait besoin
pour équilibrer mon cerveau
.

La croissance

Je suis restée petite, je n’ai jamais vraiment grandi ou vécu de
poussée de croissance. J’étais une enfant stressée, dont la
thyroïde peinait déjà depuis longtemps à rétablir l’homéostasie
(l’équilibre). Ce grand stress et ce déséquilibre thyroïdien
ont eu une grande influence sur ma croissance, puisque mon corps
avait d’autres combats plus urgents à mener que de me faire
grandir physiquement
.

La vie de jeune adulte

Le grand stress des études terminé, je suis allée vivre à
l’étranger, je suis partie à la découverte du monde, je me suis
mise au triathlon et j’ai vécu de belles années riches et denses,
dans une forme et une santé relativement équilibrées
.

La grossesse, changement hormonal

Enceinte, l’équilibre hormonal semblait parfait! Je me trouvais
dans une forme splendide, comme jamais auparavant! Je ne m’étais
jamais sentie aussi bien de ma vie! Par contre, un jour, il a bien
fallu mettre au monde ce petit bout d’humain… et sa naissance a
déclenché un tsunami hormonal que mon corps a eu bien du mal à
rétablir
.

La naissance

Tout a été exacerbé : fatigue extrême (je dormais à peine, et pas uniquement en raison de mon bébé), les pensées suicidaires faisaient partie de mon quotidien, plus que jamais, même, je ne voulais plus vivre, je n’arrivais plus à m’entraîner, ne serait-ce qu’un très court laps de temps, ma mémoire et ma concentration me faisaient cruellement défaut, même pour des mots et des concepts pourtant très simples. En d’autres termes, rien n’allait. J’avais besoin d’aide.

Au bord du gouffre

J’étais si mal en point que je me suis résignée à prendre du
Synthroid. Est-ce que ça m’a aidée? Peut-être. J’ai commencé
en même temps la quête de ma vie : trouver d’autres
solutions, car je ressentais les limites du médicament. J’étais
encore aussi fatiguée, mon cerveau se comportait encore comme s’il
se trouvait dans la mélasse, je ne constatais pas beaucoup
d’améliorations, outre le fait que mes valeurs sanguines de TSH
revenaient dans la norme. Quand je demandais au médecin si ma
fatigue allait finir par s’en aller, on ne savait pas trop quoi me
répondre. On me disait que c’était normal, puisque j’étais
jeune maman. Mon enfant faisait pourtant ses nuits et je dormais
relativement bien, sans pour autant constater de progrès du côté
de mon niveau d’énergie
.

La promesse 

Puis voilà que je me suis juré une chose : je ne suis pas la
seule dans cette situation, à souffrir en silence. Je me suis promis
de m’en sortir, de retrouver mon énergie, et de venir en aide à
toutes les femmes qui vivent la même chose que moi. Ensemble, nous
sommes plus fortes
.

Le présent

J’ai tenu ma promesse. Vous n’êtes plus seule. Je suis là pour vous soutenir. Vous savez qu’il existe des solutions. Je suis là pour les explorer avec vous, comme une guide. Je suis seulement rendue un peu plus loin que vous sur le chemin du bien-être. Aujourd’hui, je vais plus que bien. Mon énergie n’a jamais été aussi pure, aussi durable, aussi rayonnante! C’est à votre portée. J’ai accompagné des centaines de femmes sur le chemin de la santé, de l’équilibre. Vous pouvez marcher ce chemin dès maintenant. Je vous souhaite la bienvenue dans votre nouvelle vie!

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